Les Gorges du Tarn

Les gorges du Tarn sont situées sur les départements de la Lozère et de l’Aveyron dans la région Occitanie (anciennement Languedoc-Roussillon). Elles sont formées par le creusement des plateaux calcaires des rivières Tarn et Jonte, il y a plus de 5 millions d’années. Ce vaste territoire d’une longueur de 53 km et d’une profondeur de 600 mètres est protégé par le Parc national des Cévennes et le Parc naturel régional des grands Causses. La rivière du Tarn puise sa source sur le mont Lozère. Le climat est de type méditerranéen avec un ensoleillement important, il est plus doux que sur les plateaux en raison de sa différence d’altitude. Ce canyon, entre le Causse Méjean et le Causses de Sauveterre, est à présent un site touristique attirant les sportifs désireux de pratiquer le canoë.

Préparer sa descente en canoë

Choix du parcours

La descente des Gorges du Tarn en canoë est proposée par de nombreux loueurs offrant tous des parcours différents. Il convient de choisir le parcours en fonction de ses capacités sportives, ainsi il vaut mieux privilégier un itinéraire de courte durée sur une petite distance pour un novice. Plusieurs formules existent, il est possible de louer le canoë jusqu’à 3 jours avec certains professionnels. À la fin du parcours, une navette rapatrie les sportifs et le matériel jusqu’au point de départ. La rivière est uniquement praticable d’avril à octobre en canoë. Les débits sont plus forts en automne ou au printemps. Le haut Tarn propose un parcours très difficile uniquement accessible aux experts.

Conditions d’accès

Il est impératif de savoir nager pour la pratique du canoë. Les mineurs ne peuvent pas naviguer seuls ils doivent être sous la surveillance d’un adulte. Mieux vaut également disposer d’une assurance civile en cas d’accident.

Matériel

Une fois l’offre choisie, les équipements sportifs sont remis aux promeneurs (canoë, pagaies, gilets de sauvetage). Pour profiter pleinement de la balade, mieux vaut être équipé et prévoir un maillot, une serviette de bain, des chaussures d’eau, une protection solaire et des lunettes de soleil. Il est indispensable de savoir nager pour pratiquer ce sport.

Découvrir les Gorges du Tarn en canoë

La Faune et la Flore

Explorer les gorges du Tarn, depuis la rivière, en canoë est une activité très plébiscitée, principalement l’été. Ces eaux cristallines, aussi appelées rivière émeraude, sont accessibles à tous les âges et pour tous les niveaux. Sa faune et sa flore exceptionnelles en font une balade magique. Ainsi à bord de son canoë on peut parfois observer des vautours moines, des vautours fauves, des vautours percnoptères ou encore un aigle royal.

Sites naturels des Gorges du Tarn

Les gorges du Tarn possèdent une multitude de sites naturels impressionnants qui ont fait la renommée de la région. Le cirque de Pougnadoires, sur le village du même nom, est situé entre Sainte Enimie et La Malène. Autrefois sur le village, un moulin se situait au bord de la rivière malheureusement le bâtiment est à présent une ruine emportée par les crues au début du 20e siècle. Le village de st Chély-du-Tarn est également un lieu paradisiaque avec 2 eaux souterraines finissant en cascade dans le Tarn que l’on peut observer depuis son canoë. Ce plan d’eau est agréable pour faire une pause et nager. Les Détroits (endroit resserré dans les gorges) sont uniquement accessibles en canoë ou en barque. D’une profondeur de 500 mètres, seulement 1200 mètres séparent les deux Causses.

Chaque parcours permet de découvrir des paysages uniques. Certaines balades permettent d’admirer de majestueux châteaux situés en bordure des gorges notamment sur les communes de La Malène, de Saint-Rome-De-Dolan et de Sainte-Enimie. Cette dernière commune possède sur son territoire le château Castelbouc, celui-ci est aujourd’hui en ruine, il est situé au-dessus du village. On peut également apercevoir des petits hameaux perchés comme Hauterive, les Crozes ou encore la sablière.

Les règles de sécurité

Lors d’une excursion en canoë de nombreuses règles de sécurité sont à respecter pour éviter le danger et respecter cet environnement protégé. Tout d’abord, l’embarcation qui descend est prioritaire, il faut également veiller à ne pas percuter une embarcation. Concernant l’environnement, il ne faut pas jeter des détritus et ne pas arracher des plantes ou des fleurs.

Personne ne peut dire exactement où le canotage a commencé, mais les canots existent depuis des milliers d’années. Il y a plusieurs années, des archéologues ont découvert les restes d’une pirogue parmi des ruines anciennes qui auraient 8 000 ans.

Bien que le canotage soit maintenant considéré comme un sport, les canots ont été utilisés pour le transport tout au long de l’histoire. Des indices tirés de l’histoire des canots indiens peuvent nous aider à comprendre comment nous avons obtenu les canots que nous utilisons aujourd’hui. En Amérique du Nord, les tout premiers canots ont été utilisés par les peuples autochtones des Caraïbes pour se déplacer entre les îles.

Tout au long de l’histoire, et même au cours du siècle dernier, le canot a évolué, passant des canots en bois rond aux canots modernes, faits de canots de retour en bouleau, qui étaient utilisés par les Amérindiens, les explorateurs, les missionnaires et les trappeurs. Puisqu’il pouvait transporter d’énormes quantités de marchandises dans des conditions aussi variées que des eaux calmes, des lacs ouverts, des rivières et des eaux côtières en mouvement rapide, il était parfait pour naviguer sur les voies navigables nord-américaines.

Dès que les explorateurs européens sont arrivés en Amérique du Nord, ils ont trouvé des canots très pratiques et ont commencé à les utiliser. En fait, les Européens ont été étonnés par les compétences techniques avancées que les Amérindiens utilisaient pour concevoir des canoës sophistiqués. Au lieu de creuser des billes de bois, ces canots ont été encadrés et construits avec plusieurs types de bois et maintenus ensemble avec de la colle fabriquée à partir d’arbres. En 1603, Samuel de Champlain fut le premier explorateur à enregistrer les dimensions des canots amérindiens. Il a écrit qu’ils mesuraient jusqu’à 23 pieds (7 mètres), jusqu’à une largeur de 50 pouces (1,27 mètre), et transportaient jusqu’à 1 000 livres (454 kilogrammes) de marchandises. Les Français se sont servis du canot pour établir la traite des fourrures et explorer davantage ce que nous appelons maintenant le Canada et la partie continentale des États-Unis.

Le canoë-kayak est profondément enraciné dans l’histoire du monde et continue d’attirer des passionnés de tous les horizons.

Il y a deux théories pour la dérivation du terme “canoë”. Certains prétendent que le mot est d’origine arawakan. D’abord orthographié canoë, ce mot a ensuite été anglicisé sous le nom de “canoë”. Selon une autre théorie, le terme est dérivé du mot kenu ou kanu qui signifie ” pirogue “.

Quelle est la différence entre un canot et un kayak ? La différence est relativement simple ; elle est liée à la position de l’athlète dans le bateau et au type de pagaie qu’il utilise pour propulser le bateau.

Dans un kayak, le pagayeur est assis et utilise une pagaie double qui tire la lame à travers l’eau sur les côtés alternativement pour avancer.

Dans un canot, le pagayeur s’agenouille et utilise une pagaie monolame pour propulser le bateau vers l’avant.

Le canoë et le kayak se disputent du club au niveau olympique, avec des variations dans la conception du bateau selon le type d’eau et la discipline – sprint, slalom, paracanoë, marathon, freestyle, wildwater, canoë polo, course au large et bateau dragon.

L’Aveyron fait écho au passé. Toutes les gorges et les vallées densément boisées, toutes les anciennes bastides et toutes les routes sinueuses semblent murmurer des pèlerins qui se lassent vers le sud, des Romains et des Gaulois rebelles ou des Templiers qui tonnent sur les plateaux.

Une partie du Massif Central mais aussi la partie la plus septentrionale de Midi-Pyrénées. En tant que département, l’Aveyron a un caractère terreux, une simplicité et une rugosité tranquille mais sauvage qu’il est difficile de trouver ailleurs. Les forêts et les vignobles s’accrochent à des ravins escarpés. Les villages médiévaux s’arrachent la tête des auvents feuillus dans les collines. Les rivières parsemées d’anciens moulins et les forges se faufilent paresseusement dans les vallées fraîches et moisies.

Personne ne semble pressé. La cuisine de la région reste profondément liée à son passé et à son terroir. C’est une question de paysage et vous n’avez qu’à prendre votre temps ici et à absorber.

Randonée en Aubrac

Les plateaux de l’Aubrac au nord-est de la région sont vastes, d’une beauté désespérée et représentent l’Aveyron à son plus sauvage. Il se sent sauvage et invaincu avec une beauté envoûtante jusqu’à sa morosité. On peut errer pendant des heures dans le plaisir solitaire interrompu par rien de plus que des refuges de montagne (Burons) et la vache de l’Aubrac à l’occasion. C’est certainement le point de départ pour s’imprégner de l’âme même de la région. Elle abrite également l’un des anciens chemins de pèlerinage qui traverse la France.

Goût 3 étoiles des plateaux de l’Aubrac

Il est difficile d’imaginer ce que les voyageurs fatigués ont dû ressentir lorsqu’ils ont baissé la tête au vent et poussé vers le sud. Cependant, si vous en avez le temps, suivez leurs traces de l’autre côté des hauts plateaux. Vous traverserez les jolis villages à flanc de colline et le relief épais et escarpé des forêts de châtaigniers, de pins et de chênes. Peu à peu, vous serez attirés par le magnifique havre de Conques.

Mais si vous ne pouvez pas parcourir le sentier et que vous ne voulez pas serpenter seul, joignez-vous à l’une des randonnées guidées “Aubrac Rando”. Ils partent du village de Laguiole et de cette façon, vous aurez un vrai aperçu de ces collines. www.aubrac-laguiole.com

Cette région a été la maison d’enfance de Michel Bras, le seul chef trois étoiles Michelin de la région. Il dit qu’il s’inspire beaucoup des 2 000 variétés locales de flore et de faune que vous trouverez ici.

Son restaurant se trouve à 10 minutes du village d’Aubrac. Elle plane comme un phare flottant de luxe, de complaisance et tout ce qui est moderne. Les murs de verre offrent une vue spectaculaire sur la vallée de Laguiole. Vous découvrirez que les plats servis ici sont autant des plats d’art et de poésie que des plats du terroir. L’accent est mis sur les fleurs comestibles, les herbes, la beauté et tout ce qui est de saison. Il y a aussi un hôtel ici (à réserver à l’avance car c’est très populaire) : www.bras.fr